jeudi 8 août 2013

Balades autour du monde en juin et juillet.

Retour au mois de juin!

La voici, la voilà.
La fameuse arrivée vers l'Europe.

Avant la Belgique, nous faisons halte à Hoedic, où le coeur de toute la famille bat aussi un petit peu.
Tout le monde attend ça avec tellement d'impatience.  Deux ans que nous n'avons plus mis le pied sur le caillou.

Après un voyage agréable mais long et mouvementé (notre pauvre Augustin a connu quelques déboires gastriques au-dessus de l'atlantique), nous atterrissons à Paris-Charles-de Gaulle-les-bains où nous récupérons une voiture pour rouler jusqu'à Quiberon.

Hoedic nous attend et Bon Papa et Mamy aussi.  A grand renfort de ballons et de musique au phare.
D'où qu'on vienne, le phare d'Hoedic, c'est toujours une émotion particulière.
Nous sortons nos plus beaux attributs pour accoster...


Le Melvan emporte des québécois ivres de joie, drapeau à la main.






Retrouvailles.

Verre de Muscadet à la glacière avec nos amis hoedicais, Christian et Marie-France.
Fameux atterrissage!







Plage, pêche, promenades.  Programme ultra chargé!



Premiers poissons pêchés par Basile, très fier de sa nouvelle canne à pêche.
Pour les connaisseurs, il a pêché 3 maquereaux avec un bas de ligne à... éperlans!




Pêches à pied: crevettes, palourdes.








Pêche à la glacière aussi: araignées, turbot de compétition et homards (amis québécois, on vous l'avait dit, en Bretagne, ils sont bleus)!





Grande nouvelle aussi: Augustin roule à vélo à deux roues sur le petit vélo jaune!




Et le reste du temps, on profite des bons petits plaisirs hoedicais.




















Bye bye Hoedic.
A bientôt!


Retour en Belgique pour les baptêmes de Jeanne et Tchad et pour les retrouvailles avec nos familles.

Jeanne est fêtée le 30 juin, premier jour sans pluie!
Brave petite lapinette, toute souriante de vie.




Grande tradition wallonne: le lancer de petits sous et de boubounes à la sortie de l'église.
Les enfants font une belle moisson de plus ou moins 1 euro chacun en pièces de 1 et 5 cents!






Baptême de Tchad, une semaine plus tard, le 6 juillet, sous un soleil de plomb.
Petit filleul aux yeux d'arsouille!



C'est la seule solution de frigo qui était envisageable ce jour-là...



Toute l'Afrique nous cuisine un agneau.


Parrain et les dragées.



Nous revoyons aussi toute la famille Monami au grand complet.

Les jeux des enfants ont inévitablement tourné autour de l'eau!
Quant aux adultes, ils se sont terrés à l'ombre des arbres et parasols.



Retour au Québec pour quelques jours avant la découverte de la Nouvelle-Angleterre, soit le tout petit bout nord-est des Etats-Unis.
Joli périple de 2490 km en voiture.

Nous partons avec nos amis Yann et Emilie et leurs deux loulous, William et Evelyne.
Fameuse équipe.

Tout un programme!

Après 2 jours de route et de traversée des Cantons de l'est au Québec, de la frontière américaine, du Vermont, du New-Hampshire et du Massachusetts, nous débarquons à Cape Cod sous une écrasante canicule qui, heureusement, ne durera pas toute la semaine.


Le passage de la frontière est très sérieux mais aussi bien drôle!


Cape Cod est une immense péninsule située entre Boston et New-York.
Nous débarquons à North Eastham, petite ville de la seconde moitié nord du Cap.

L'eau de la baie ressemble à un bain.  Nous avons l'impression de barboter dans le Gange...









Nous partons à la plage chargés comme des baudets mais escortés par les surfeurs d'Alerte à Malibu.


La plage, à marée basse, mesure plusieurs centaines de mètres de "profondeur".
La mer est loin, loin, loin.







Quant à la côte, à peu de chose près, on se croirait en Normandie.
Les grosses villas du bord de mer sont un peu comme dans les films: on descend à la plage par un escalier en bois.  Typique!






Normandie à un (fameux et omniprésent) détail près: les drapeaux américains!
Une maison sur deux l'arbore fièrement devant son entrée.
Réminiscence de la fête nationale début juillet ou parement permanent?
C'est néanmoins impressionnant.



Normandie à un autre détail près: des magasins très américains.



Entre les châteaux de sable et les baignades en eau chaude, visite de Provincetown, dite P-Town par les américains.
Ville du bout du bout de la péninsule qui passe, l'été, de 3400 à 75000 habitants.

Au milieu du 19ème siècle (et depuis le 18ème), P-Town était un très important centre baleinier.
Les bateaux de la ville partaient recruter des équipages aux Açores et aux Iles du Cap Vert.
A la fois port de pêche, colonie d'artistes et station balnéaire, la ville compte encore aujourd'hui une importante communauté portugaise.









Le "Pilgrim Monument" est une tour inspirée du campanile de Sienne pour commémorer l'arrivée, en 1620, du premier bateau en provenance d'Europe, le Mayflower.







Tradition culinaire omniprésente: le sandwich de... homard!


Les enfants admirent, de longues minutes, un voilier dit de pirates.
Leurs yeux pétillent!






Ici, on croise de tout sur les routes!



Longues balades dans le "Cape Cod national Seashore", parc national formé par la partie nord-est de péninsule couverte de dunes, de lagunes, de bois et de marais salants.


Dans les marais salants, les crabes évoluent dans... l'herbe.




Nous avons croisé deux spécialistes du parc national.
Ils surveillent l'évolution des moules installées dans des paniers sur le marais (cfr les traits courbés sur les photos).  Ce système permet de vérifier le maintien de la qualité de l'eau puisque les moules la filtrent.
Celles qu'ils allaient inspecter avaient été, à titre expérimental, installées à la surface de l'eau.
Elles étaient toutes mortes en raison des très grosses chaleurs des jours précédents.
Ils allaient donc tenter d'améliorer le processus en immergeant les nasses.





Côté mollets, les petits caribous se défendent bien et avalent les kilomètres en vélo pour découvrir la région.


A la fin de la semaine, le déluge s'abat sur nous!
Une pluie à la juste mesure de l'étendue de l'Amérique: plus de 5 cm d'eau devant la maison que nous louons.

Nous faisons un (très lent, vu les embouteillages!) saut à Boston pour aller visiter le musée des sciences.

Pique-nique **** sur un parking très bucolique de Boston.


Les enfants découvrent un musée dans lequel on peut toucher à TOUT!
C'est assez fascinant.

Jeux et histoires dans une vraie navette spatiale.









LE clou du spectacle: les dinosaures.



Et puis, clou de notre séjour à Cape Cop!
Un feu, de nuit, sur une plage côté atlantique (les municipalités prêtent des endroits bien précis sur des plages pour les feux) par pleine lune.
Et bien sûr, on cuit des guimauves (alias des marshmallows ou encore... des lards!).





Nous quittons Yann et Emilie, William et Evelyne après cette super semaine de vacances pour continuer nos découvertes de la Nouvelle-Angleterre.
Merci les amis d'avoir partagé ces bons moments avec nous et surtout, vive René!


Cap au nord.
Arrêt dans le bien joli et cossu port de Plymouth pour pique-niquer.





Avant d'arriver en Nouvelle-Angleterre, les colons -en fait, des dissidents anglicans- avaient décidé de se rendre en Hollande (1607).  C'est sans doute la raison de la présence de ce voilier hollandais à fond plat et dérives latérales dans un port américain.

Nous piquons ensuite vers Boston-la-magnifique.
Quelle superbe ville!
Un fin mélange de plaisance maritime, de petits ports, de vieux gréements et de jolie magnificence urbaine.

Nous adorons.

Le programme de nos deux petits jours est ultra chargé.
Nous marchons, marchons et marchons encore!

Vue de l'autoroute en arrivant.





















Drôle de rencontre...


Nous visitons le musée des enfants.
Encore une fois, il est conseillé de toucher à tout.


Voici les chaussures de Shaquille O'Neal: du 63! (Alex, tu y es presque!)  De vrais skis.






Grand plaisir de visite à l'aquarium de Nouvelle-Angleterre.
Un aquarium de 700.000 litres trône au centre du musée et s'étend sur 4 étages.
Les enfants dévorent toutes les bestioles de leurs yeux ébahis.












En tant que bons touristes, nous visitons un bon morceau de la ville de Boston à bord d'un véhicule amphibie copié sur ceux de la seconde guerre mondiale.  C'est le "Boston duck tour".
Balades en bus qui se transforme donc en bateau avec un chauffeur-capitaine qui offre aux enfants la possibilité de barrer son bizarre engin!
Un grand succès!
Les vues sur la ville sont étonnantes.







Le moment du grand splash!
On branche la VHF et on amerrit.








Lors de nos balades à pied, nous avons croisé: des artistes de rue, d'innombrables établissements de restauration rapide (complets!), de très très chic magasins, des illuminations dignes de Noël (Augustin: "Le Père Noël sera passé à Québec quand on rentera à la maison?"), de jolies rues piétonnes, des marchands d'attrayants gadgets pour enfants,...



Le Quincy Market (et le Faneuil Hall situé juste devant) et ses alentours.  Un des coeurs névralgiques de Boston, semble-t-il.





Les américains ne reculent devant aucun sacrifice pour manger...





... et bien sûr, des policiers!


Nous quittons à présent Boston pour le nord-est, direction Salem, la ville de la chasse aux sorcières (le site le moins intéressant de notre voyage).

A la fin du 17ème siècle, un pasteur et sa femme ainsi que leurs deux filles et leurs deux serviteurs s'installent à Salem.
L'un des deux serviteurs, Tituba, distrait les petites filles en leur racontant des histoires de vaudou.
Des femmes du village qui se sont jointes à l'auditoire présentent des symptômes curieux: regards fixes, gestes incontrôlés, cris.
Le médecin qui les examine les déclare ensorcelées!
Tituba et plusieurs femmes sont arrêtées et jugées.
Les familles se suspectent de sorcellerie les unes, les autres et c'est... la chasse aux sorcières.

La ville relate ce passé par des références aux sorcières et autres monstres en tout genre.








Après Salem, Gloucester, petite ville de la péninsule de Cape Ann.
Nous débarquons dans un petit port donnant sur la baie.



Visite de la péninsule et d'un adorable port de pêche et d'art, Rockport.
Les cabanes des pêcheurs ont été transformées en ateliers d'artistes.
On adore.












La maison rouge est appelée "motif n° 1" (en français dans le texte).
C'est la maison qui a le plus inspiré les artistes de la région.




Des bouées de casier à homard.






Fin de notre escapade maritime.
On remonte vers le nord-ouest et les fameuses white mountains, la plus haute chaîne de montagnes de Nouvelle-Angleterre.
Fameux paysages dominés par le mont Washington (1917 mètres), point culminant du nord-est américain.

Nous nous lançons dans l'ascension de ladite montagne... en voiture! (les sentiers de montée à pied sont beaucoup trop escarpés pour des petits mollets de caribous!)

8 miles de montée et de multiples instructions sur papier et CD reçus au pied de la côte.  Tout cela est très sérieux.  Nous recevons même un autocollant: "Cette voiture a escaladé le Mont Washington".
La route est étroite et à pic des falaises.
La végétation est de plus en plus rare au fur et à mesure des mètres escaladés.
La nature à perte de vue!

C'est mieux, nous dit-on, de pique-niquer en bas parce que là-haut, il fait froid...
24° au pied de la montagne (affaire à suivre).


Dès les premières centaines de mètres d'ascension, nous avons la grande chance de croiser une famille d'ours noirs (les premiers que nous apercevons depuis que nous sommes en Amérique) qui traversent la route.
Une mère et 4 oursons!  De vraies peluches.





Plus on monte, plus c'est aride et plus c'est froid!
Mi-parcours...


... sommet (affaire suivie!).


D'en haut, la vue est spectaculaire mais le vent froid nous glace les jambes!


Le funiculaire descend.  A certains endroits, la pente est de 37%!







"Le plus grand vent jamais observé par l'homme a été constaté ici".
231 milles à l'heure, soit 372 km/heure!
Y'a intérêt à avoir une bonne canadienne.  Une veste, quoi.





En descendant, re-instructions très sérieuses.
Les voitures automatiques, évidemment, utilisent beaucoup leur frein puisqu'elle ne peuvent utiliser le frein moteur.
Le voyant de nos freins s'est donc allumé.
Nous avons dû laisser reposer notre char!
Certaines voitures avaient vraiment chaud et fumaient!!!


Dernières balades avant le retour.
Glen Elis falls.
On prend le frais.







Flume gorge.
Etroite et profonde gorge de granit sur plus de 250 mètres de long.
Parois resserrées à près de 30 mètres de hauteur!
C'est impressionnant et très très humide.










Le repère des ours!

Ainsi se termine notre voyage aux Etats-Unis.
Quelle fameuse promenade!
Nos trois randonneurs vous saluent, vous remercient pour votre (longue) lecture et vous disent à bientôt pour de nouvelles aventures.